© The Antlers - Frenchkiss
“Hospice trouve son origine dans l’idée de prendre soin d’un patient en phase terminale qui abuse mentalement de vous. Vous n’avez pas le droit de débattre avec eux, parce que ce sont eux qui vont mourir. Ce sont eux qui ont fait la mauvaise pioche. Donc tu l’admets, parce que tu ne peux rien faire d’autre. Par la suite, tu te rends compte que cette personne te détruit.”
Derrière The Antlers, on trouve un trio de garçons installés à Brooklyn, NY, mais tout le monde vous le dira, The Antlers, c’est Peter Silberman, son fondateur. Et derrière cet album (qui fut un LP auto-produit avant d’être récupéré par Frenchkiss Records) se trouve une histoire douloureuse, la sienne. L’écriture cependant, pudique et sobre, évite, à mon sens, le sentimentalisme. Et la musique de Silberman, développée avec ses excellents partenaires le bassiste Michael Lerner et le multi-instrumentiste Darby Cicci, raconte sa colère, son impuissance, sa révolte, avec une grâce et un désespoir qui n’est pas sans m’évoquer la poésie d’un Sigur Ros et la violence d’un Arcade Fire. La musique de The Antlers a quelque chose à voir avec une vague, âpre, salée, puissante. D’une beauté infinie.
A l’écoute, ICI. Et en vous inscrivant sur le site www.theantlers-hospice.com, vous pouvez télécharger le titre Two.
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